Depuis quand voles-tu ?

J’ai commencé le parapente en 2009. J’ai fait plusieurs stages, j’ai eu beaucoup de difficultés à devenir autonome au décollage et à l’atterrissage, ne pratiquant pas assez... Le matériel n’était pas aussi « facile », surtout pour des petits gabarits. Je vole davantage depuis 2017.

Avec quel matériel voles-tu ?

Mon aile est une Supair Leaf 2 Light (B low)) : facile au gonflage, très sécuritaire, ce qui est ma priorité. Ma sellette est une Gingo 4 de chez Gin avec un secours Supair Fluid Light. Le tout dans un sac Advance ConfortPack 83L. Pour les voyages et la rando, j'ai une sellette Breeze de chez Skywalk avec un secours Advance SQR light, et un sac Neo.

Quelle est ta pratique ?

Depuis 3 ans, je fais entre 50 et 100h par an. Avant 2017, je n'avais fait que 80 vols, puis je ne volais qu'une trentaine d'heures par an jusqu'en 2020. Je fais du plouf à plusieurs heures, en essayant de progresser et crosser en montagne. J’ai beaucoup aimé le soaring en bord de mer, mais j’ai moins l’opportunité de le pratiquer. J'aime découvrir de nouveaux sites, où que ce soit... J’ai eu l’occasion de faire quelques vols rando grâce à Yves, et j’espère pouvoir en faire davantage.

Pourquoi es-tu à Tassin Parapente ?

J’ai été à deux autres clubs avant Tassin Parapente. N’étant pas très intrépide et avec mon tout petit niveau, j’avais besoin d’être à la fois accueillie et sécurisée (météo, aérologie, types de vol). J’ai apprécié que les pilotes aguerris prennent du temps pour m’expliquer, pour me transmettre ce qu’ils connaissaient tout en privilégiant la sécurité avant tout... même si cela ne m’a pas empêché de faire quelques grosses bêtises... Mais ce qui m’a le plus frappé en arrivant, c’est l’ambiance très « familiale » qui règne au club : au-delà du vol, on ressent une véritable convivialité et amitié entre les pilotes.

Pourquoi voles-tu ?

A l’origine, c’est un rêve d’enfant. Avec mes parents, nous faisions de la randonnée de moyenne montagne. J’ai le souvenir d’imaginer avoir un parapente pour redescendre... C’est donc une envie de « fainéante »... J’ai aussi toujours regarder avec envie tout ce qui vole : les oiseaux, les avions, les montgolfières et bien sûr les parapentes... !

Quelques beaux souvenirs de parapente ?

J’ai en tête un merveilleux vol du soir à Saint-Hilaire. J’ai joué avec le soleil qui se couchait, je me décalais avec lui, cherchant à « gratter » pour rester en vol. Objectivement, je n’ai « rien » fait, que des ronds dans l’eau mais j’ai adoré ce moment... ☺
Ce que je préfère, c’est la variété des paysages découverts, dans des lieux où je ne serais jamais allée si je ne faisais pas de parapente... Un vrai coup de cœur pour les Açores (même si la météo est trèèèès complexe), les Dolomites et la Réunion... Mais il me reste tant de lieux à découvrir...