Après avoir vu les appels à sortir d'Yvon... départ bien trop matinal. Ayant reçu une invitation pour un barbecue un petit peu tardif le samedi soir, je me voyais mal partir à 9h30. De plus, ayant eu énormément de mal à me remettre sous la voile, je préfère optimiser un site connu, et la météo y est plus favorable (selon les prévisions).

Après consultation de Pierre et Jacques, les sirènes de Saint-hil commencent à les titiller. Ouf : un petit retardataire de dernière minute Denis est rentré encore plus tard que nous,  et se raccroche à notre sortie. Petit échange commun on ne lâche pas Denis et me voilà rassuré pour la destination. Une fois sur place, un gros doute s'installe : pas de voile en l'air, le déco est très peu occupé, pas encore de biplace... Grande interrogation... Est-ce bien le bon site? Nous nous préparons, une première voile décolle, Pierre, dans les starting block, le suit de près. Magnifique déco. Un gros flou s'installe au déco : ni nord, ni sud mais pas véritablement de face non plus.  Après quelques tentatives, Jacques préfère se mettre à l'ombre pour récupérer, j'en avorte deux avant d'aller le rejoindre. Pendant ce temps quelques courageux nous ont rejoint. La vague habituelle de biplaces débarque et fait son show de décollage en orientation plutôt Nord. Je reprends mes marques et là miracle le départ...

L'ascension à Château Richard s'avère compliquée, je suis rejoint par Denis à 1300m, je décide de partir le long des falaises. Ca j'ai l'habitude, Bob m'a de nombreuses fois montré la route. En avançant tout le long tranquillement, je remonte au-dessus de la ligne de crête.  Les conditions sont printanières. En direction de la Dent du Chat, nous sommes pollués à la radio par deux fous partant du Granier(JB et Yvon)et qui ont voulu aller se faire botter le cul par la Savoyarde. Le retour à Château Richard se fait de manière tonique mais presque comme une formalité au-dessus du relief. Je prends la direction du Grêle sous la forme d'une grande ligne droite, enfin en suivant le relief quoi...

'arrive au pied du Grêle et là l'ascenseur magique qui nous monte au-dessus des lignes e.t toujours présent. Je continue mon périple jusqu'au Beauvoir où j'arrive à 1300m environ. Je ne traîne pas et fais demi-tour aussitôt. Une fois la combe passée, les thermiques sont toujours présents et me prennent en charge. Je me retrouve au-dessus des lignes à presque 1600m et là je prends la direction de Ayn.  Direction que je n'aurais pas dû lâcher une fois arrivé au bout du lac... mais bon les sirènes de la bière, les copains à l'apéro et le véhicule à récupérer font que je n'ai pas résisté. (Sans parler de la vieillerie, de la fatigue et des restes de la soirée de la veille). C'est presque un atterrissage groupé que nous faisons. Pierre, inarrêtable, est reparti vers Château Richard. Il nous rejoint à l'attero, trouve un véhicule pour le remonter. Avec Denis, nous plions sa voile . Tout le monde finit au point de rendez-vous habituel. Avec une petite mousse salvatrice et un plat de chips car il n'y avait plus de grandes planches pour assouvir notre faim 

Jean Claude