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Nous étions 4 à partir de Lyon samedi. 2 qui n'avaient pas pu se joindre  à la sortie de la veille, et 2 autres frustrés de leurs vols du vendredi.
Nous voilà à 11h50 à Bron, Henri, Denis et moi. Après une halte pour prendre Yvon, nous prenons la direction de Vérel où les conditions, selon Yvon devraient être meilleures et à l'abri des orages d'après midi dans les reliefs. Durant la route, Yvon nous briefe sur la manière de faire pour aller jusqu'au Semnoz et plus si affinités. Cela me rappelle une présentation que Maître Gacogne nous avait faite il y a quelques années de cela à propos des cross au départ de Vérel.

Après la petite marche d'approche qui nous met en condition, nous nous préparons rapidement. Nous sommes les seuls sur le déco, bientôt rejoints par des autochtones. Denis s'élance en premier. Yvon tente le coup également mais avorte son déco. Je prends la suite, bientôt suivi par Henri puis un peu plus tard par Yvon.

Les conditions sont apparemment bonnes. Denis et moi arrivons assez rapidement au deuxième relief. Là, cela devient bien plus tonique, voire
fort. En tous les cas,  jusqu'au Revard. Henri se démène comme un beau diable mais n'arrive pas à monter au second relief et après une bonne heure de vol, se posera gentiment à l'attéro officiel. Pour ma part, je suis les conseils d'Yvon et passe le Revard pour ma première fois, direction la transition au-dessus de Cusy. Sur la route je vois une nuée de voiles (prés d'une centaine). Magnifique ! Ils vont à une vitesse incroyable, je ne peux les compter ... J'apprendrai ensuite qu'il s'agissait des compétiteurs du championnat du monde. Heureusement, je n'ai pas à les croiser. Je fais ma transition direction les premières falaises sur l'autre versant. Tout fonctionne bien. Je remonte tranquillement la face nord-ouest, lorsque je revois l'escadrille, de retour, venir sous ma position. Quelle impression ! Lorsqu'ils font 1 tour pour monter, j'en fais 3 avec ma Mentor 2 ! C'est quand même magique. Je continue ma route jusqu'au Semnoz. Le ciel s'obscurcit dans le massif et après quelques tergiversations, je décide de rentrer par le
même chemin. C'est là que je croise Yvon qui m'a rejoint.

Malheureusement, n'ayant pas pris suffisamment de gaz au Semnoz ou sur la crête, je me fais enterrer au dessus de Cusy et suis contraint de poser. Cela me vaut une séance de marche, de stop jusqu'à Grésy sur Aix,
où Henri et Denis viennent me chercher en voiture.Bien sympa à eux. J'apprends alors que Denis, s'ayant fait un peu trop secoué à l'approche de Revard et impressionné par la grappe de pilotes, n'a pas souhaité aller plus loin et est retourné à l'attéro officiel, en tous cas à côté. Pendant ce temps, Yvon est plus prévoyant et va jusqu'à la Croix du Nivolet et pose tranquillement. Nous allons le chercher et partons nous désaltérer à Aiguebelette avant de rentrer sur Lyon bien contents de notre belle journée. Même si je reste frustré par ce relatif échec, j'ai été très content de pouvoir voir ces compétiteurs et découvrir pour ma première fois le Semnoz.

Hervé